Promotion du transport aérien
Cette affirmation paraît en décalage avec la bien-pensance du moment qui condamne le transport aérien en tant qu’industrie la plus polluante et néfaste pour la planète. Pointée du doigt comme le symbole du réchauffement climatique, ce secteur fait les frais de campagnes de dénigrement accompagnées de chiffres souvent disproportionnés pour appuyer cette condamnation. Et pourtant, le transport aérien est l’une des rares industries à mettre autant de mesures en place pour limiter ses émissions carbone et son empreinte sur l’environnement.
En réalité, si on ajoute toutes les émissions produites par les vols en avion (commerciaux et fret), la production et l’acheminement des carburants vers les aéroports, la construction des appareils, des infrastructures et l’entretien de tout cet écosystème, l’aérien représente 2,36% du CO2 émis dans le monde. Ramené à la France en comptant le transport aérien domestique, outremer et international sur le territoire, l’aérien représente 4,9% du total des émissions CO2 dans le pays. Bien loin des chiffres avancés par certains qui se positionnent comme soi-disant « experts ».
Oui le transport aérien pollue mais bien moins que l’idée préconçue finalement. L’industrie est pointée du doigt car un avion au décollage est impressionnant… bien plus que le petit son de nos centaines de mails quotidiens ou des likes de nos posts Instagram. Et pourtant, toutes ces données sont stockées dans des immenses hangars appelés « data center » qui doivent être climatisés pour éviter la surchauffe des machines.
C’est facile d’illustrer un impact du transport aérien bien plus important que celui réel et fondé pour répondre à un agenda politique précis visant à discréditer une industrie spécifique et répondre à une tendance de société.
Ce qui est passionnant dans ce secteur c’est son engagement très tôt dans une politique de transition écologique. Et ce, bien avant que les thématiques du développement durable et de la protection de l’environnement ne deviennent une si forte tendance dans notre société. Cet engagement était même déjà en adéquation avec les Accords de Paris, signés bien plus tard en 2015.
Le transport aérien a pris de véritables engagements ambitieux dès les années 2000 pour réduire son empreinte carbone et son impact écologique : diviser par 3 ses émissions CO2 d’ici à 2050 par rapport au niveau de 2019 alors que la croissance du trafic aérien était initialement estimée à être multipliée par 3 sur la même période. La crise sanitaire a complètement changé la donne sur ce dernier point …
C’est aussi une industrie qui, frappée en plein cœur par la crise, mise à genou par les restrictions sanitaires et clairement stigmatisée lorsqu’on parle du « monde d’après », a pris des mesures fortes pour poursuivre ses efforts en matière de réduction de son impact environnemental. Eco-carburants, hydrogène, avion « zéro émission », mais aussi « zéro plastique », éco-pilotage, nouveaux itinéraires de vols, appareils de nouvelle génération… autant d’innovations technologiques dans lesquelles le secteur investi pour un demain moins émetteur voir peut-être décarbonné.
Chez GroupExpression, nous sommes fiers de défendre ce secteur qui se bat au quotidien pour survivre tout en se réinventant pour réduire son impact environnemental.
Nous sommes fiers de promouvoir les actions de compagnies aériennes qui font des investissements de plusieurs millions – voire milliards – pour opérer des avions de nouvelles génération, économes en carburant et réduisant les émissions carbone.
Nous sommes fiers d’évoluer dans un écosystème résolument tourné vers un futur positif.
Nous sommes fiers de faire partie de cette grande communauté (87,7 millions de personnes représentant plus de 4% du PIB mondial), de ces passionnés pour les géants des airs qui nous permettent cette prouesse phénoménale de voler pour découvrir le monde qui nous entoure. L’industrie du transport aérien, ce sont des enthousiastes qui permettent de relier les hommes, d’acheminer produits, postes et denrées à travers le monde, de faire découvrir de nouvelles cultures, … en somme, une activité essentielle synonyme d’évasion et d’innovation.
L’aérien a pris sa part de responsabilité, arrêtons de mettre la faute sur ce secteur uniquement, l’enjeu climatique est bien plus global et ce sont l’ensemble des activités d’aujourd’hui qui sont à revoir. Si seulement toutes les industries pouvaient mettre en œuvre des politiques de transition écologiques aussi ambitieuses que celle du transport aérien alors l’avenir serait bien plus serein aujourd’hui !
Nous ne sommes pas encore dans une industrie 100% décarbonnée mais toutes ces initiatives lancées, accompagnées d’investissements importants, nous promettent des perspectives d’avenir green. Il ne faut pas couper les ailes de l’aérien, au contraire, il faut accompagner sa transition énergétique.
Laure Marsac
Directrice du Pôle Transports
laure@groupexpression.fr